Gr[...]
ce
28
janvier
1829.
Mon
très
cher
maitre
Depuis
3
semaines
de
retour
dans
les
foyers,
ce
n'était
que
les
affaires
les
plus
pressantes
qui
m'ont
pu
retenir,
à
vous
donner
de
mes
nouvelles
comme
je
le
devais
depuis
longtemps.
Pendant
mon
voyage,
occupé
de
mille
choses,
je
ne
trouvais
jamais
le
loisir
de
vous
écrire,
et
particulièrement
sur
l'objet
dont
vous
souhaitiez
des
informations
;
apprenant
tous
les
jours
quelque
chose
de
nouveau
dans
la
fabrication
du
sucre,
j'attendais
et
cela
est
allé
à
2
mois.
Avant
tout,
mon
cher
maitre,
je
dois
vous
dire
combien
je
suis
sensible
et
reconnaissant
à
la
réception
amicale
et
vraiment
paternelle,
que
vous
et
votre
famille
me
fîtes
à
Paris
;
je
vous
ai
quitté
avec
bien
de
regrets
et
avec
bien
de
peine,
et
dans
le
fond
de
l'âme
je
sentis
que
je
suis
peu
digne
de
vos
bontés
généreuses
;
en
vérité
je
n'ai
aucun
mérite
qu'un
attachement
et
une
estime
sans
bornes,
cependant
c'est
si
peu
de
choses
car
tout
le
monde
l'a
pour
vous.
Je
dois
déjà
vous
dire
que
je
bavarde,
Madame
dira
que
je
suis
un
enfant
et
cependant
c'est
la
vérité
;
il
est
impossible
que
vos
enfants
vous
aiment
plus
que
moi.
Depuis
ce
voyage,
la
chimie
me
dégoute,
je
vous
que
je
n'y
ferai
jamais
quelque
chose
de
bon
et
je
prendrai
probablement
une
place
dans
l'administatrion
où
je
pense
que
je
puisse
être
plus
utile.
Votre
lettre
m'a
procuré
l'entrée
dans
la
fabrique
de
M.
Crespel,
et
votre
nom
l'entrée
dans
les
autres.
M.
Crespel
m'a
reçu
avec
la
plus
grande
franchise,
et
a
mis
dans
ma
main
toute
sa
fabrique,
il
m'a
donné
tous
les
renseignements
dont
j'avais
besoin
;
j'ai
travaillé
moi-même,
et
j'ai
pu
constater
les
produits
qu'il
obtient
et
le
procédé
qu'il
suit,
j'ai
pu
les
comparer
à
beaucoup
d'autres
et
en
derniers
résultats
je
peux
dire
que
j'étais
très
satisfait
de
mon
voyage.
Je
vous
joins
un
compte
d'une
fabrique
qui
travaille
par
la
cristalerisation
lente
et
la
vapeur,
et
d'une
autre
qui
travaille
après
le
même
procédé
mais
à
feu
sec.
Certes
ces
fabrications
n'ont
pas
un
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